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Critique : Wolverine, le Combat de l’immortel

S’il fallait choisir une personne symbolique dans le monde de X-Men, tout de suite la pensée va vers Logan qui joue le rôle de Wolverine. Effectivement, il serait le personnage le plus emblématique, c’est pourquoi la Fox lui a consacré des films entiers de toutes sortes. Bien entendu, après que X-Men Originn’ait pas eu beaucoup de succès, les producteurs attaquent avec Wolverine, le Combat de l’immortel.

Ce film réalisé par James Mangold fait renaître l’espérance. En effet, les réalisateurs ont permis la production de Walk the line, un merveilleux film qui raconte les malheurs de Johny Cash et qui a permis en même temps à Joaquin Phoenix d’être nominé à l’Oscar pour son rôle de musicien. Grand écart donc pour le producteur qui a eu l’idée de changer une guitare contre des griffes en adamantium.

L’immortel ?

Dans ce film Combat de l’immortel, on a un Hugh Jackman prisonnier en Alaska. Tous les soirs, celui-ci fait plusieurs cauchemars qui lui font repenser à la mort de la personne qu’elle aime, Jean. Normalement ce film se place après X-Men 3, ce qui fait que Logan s’est retrouvé seul juste après l destruction des X-Men. Cela lui a en effet permis de prendre du recul et de réfléchir sur le sens de sa vie, son objectif et surtout son avenir puisqu’il s’est finalement rendu compte que rienne dure éternellement. Il faut noter que cette pensée a été présente tout le long du film.

Heureusement pour lui, il ne va pas rester seul trop longtemps à méditer sur son sort puisqu’il a rencontré une magnifique jeune fille à qui il proposa de venir avec lui à Tokyo pour rendre visite à une amie qui souhaite lui dire au revoir. Pourtant, rienn’est jamais facile et donc Wolverine va se retrouver mêler dans une histoire incroyable de famille, de Yakuza et de ninjas difficile à régler. Wolverine a connu pire, toutefois, le héros devient vulnérable et perd petit à petit ses pouvoirs, ce qui rendra les choses encore plus difficile pour lui.

Le calme

Le fait que Logan soit aussi misérable et sans pouvoir a permis aux réalisateurs de produire des actions plus personnels, plus tranquilles. Cela affecte Wolverine et lui a permis d’avoir plus de sentiment humain. Mis à part le film a pris un autre tournant puisqu’il est passé de film d’action en film normal débordant de divers sentiments.

Certes, cette atmosphère sera interrompue par une énorme scène d’action partagée en plusieurs parties. Encore une fois, Mangold, le réalisateur esquive les détonations ainsi que les tonnes de coup de feu. Cela fonctionne bien jusqu’à l’arrivée dans le Shinkansenpuisqu’effectivement après cela la partie est longue mais tourne un peu dans le comique.

C’est sûr c’est assez triste, toutefois nous pouvons dire que le début du film est un succès puisqu’il a permis de voir Logan sous un autre angle. L’honneur est dédié à James Mangold. Mais bien sur c’est surtout à cause de l’arrivée des ficelles hollywoodiennes que la dernière partie du film était moins attrayante.

La tempête

En effet dans un film, il faut toujours un méchant. C’est pourquoi il vaut mieux rester dans l’atmosphère japonaise où l’on retrouve toujours des samouraïs d’adamantium prêt à faire n’importe quoi pour se débarasser de Wolverine. Et bien sûr, là c’est une tragédie.

On envoie des bastons clichéeset des plans banals, on joue le rôle d’une personne qui est mort et qui ne l’est pas pendant des scènes encombrantes qui frisent parfois le grand pantin. Cela dure environ une vingtaine de minutes mais vient un peu détruire le film.

Le public en veut donc un peu à Wolverine. Même si le Combat de l’immortel est mieux que le premier épisode, il reste malgré tout un simple film de super héro qui se regarde une fois et s’oublie très facilement par la suite.

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